La naissance du fritkot
Bien que son origine précise reste floue, la Culture Fritkot a une longue tradition. Les premières friteries ambulantes sont apparues lors de fêtes foraines au milieu du XIXe siècle et, dès 1860, on recense les premiers établissements fixes.
À la fin du XIXe siècle, on retrouve des fritkots dans de nombreuses villes, surtout sur les places et proches des gares.
Entre 1950 et 1980, les fritkots extérieurs connaissent leur apogée mais, depuis lors, un grand nombre d'entre eux ont déserté la voie publique pour s’installer dans un bâtiment.
La Culture Fritkot s'adapte en permanence et de façon dynamique à une société en mutation, tout en gardant son identité et ses spécificités.
L’origine des frites, selon l'historien de la gastronomie Pierre Leclercq, ne provient ni de la cuisine aristocratique ou bourgeoise, ni de la cuisine de paysans pauvres. Les frites – et les fritkots - seraient tout simplement une création commerciale. Les premières sources fiables faisant mention de friteries datent du milieu du XIXe siècle.
Un certain Frederic Krieger, issu d'une famille de forains, utilisait le surnom de Fritz pour le commerce de ses fritures. Il est probable que Fritz et Max ont ouvert une friterie à la foire de Liège en 1838 et des documents attestent d’une demande d’emplacement à la foire d’Anvers (Sinksenfoor) en 1845.
Les friteries mobiles, comme celles de Fritz et Max, suivaient les autres attractions foraines d'une ville à l'autre. Les premières friteries fixes datent de la fin du XIXe (à Brugge dès 1890, par exemple) et rapidement elles se trouvent un emplacement de choix sur nombre de places belges et aux alentours de gares. La frite fait également son entrée dans les restaurants. Ainsi, en 1911, on peut déguster une portion Grand Hôtel Cosmopolite à Bruxelles, vendue 25 centimes…
Après la première guerre mondiale, le fritkot est omniprésent tant dans les villes qu’à la campagne, pour connaître son apogée entre 1950 et 1980. À partir des années 1980, le nombre de fritkots extérieurs commence à diminuer progressivement.
De nouvelles lois d'aménagement du territoire obligent les frituristes à quitter leur emplacement sur les places publiques, près des églises ou monuments historiques jusqu’au point qu’en 2000 certaines villes ne comptent quasi plus aucun fritkot. Ceci est surtout le cas en Flandre (Anvers, Leuven, Dendermonde) et heureusement moins à Bruxelles et en Wallonie.
La raison la plus souvent invoquée est qu’un fritkot extérieur est en désaccord esthétique avec un bâtiment historique, qu’il défigure le paysage ou l’environnement urbain…
Heureusement, la "chasse au fritkot" semble être sur le point de s'achever.
La ville d'Anvers a joué un rôle pionnier dans la reconnaissance de la Culture Fritkot. Le conseil communal y a reconnu officiellement, en 2000, l’importance de celle-ci aussi bien au niveau social et économique que pour sa contribution à la convivialité et au sentiment de sécurité.
Ainsi, la ville d’Anvers a décidé, non seulement de protéger les fritkots extérieurs, mais aussi de veiller à mettre de nouveaux emplacements à leur disposition.
En 2006, un groupe de travail Monuments et sites de la ville d’Eeklo a choisi le fritkot comme thème central pour sa Journée du Patrimoine et, en 2012, à l’occasion de l’Année de la Gastronomie à Bruxelles, un mois entier a été consacré à la frite.
Il semble que, petit à petit, nous ayons réalisé l’importance de préserver ce « petit bout de culture bien de chez nous ».
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