La « culture fritkot belge » exprime une pratique alimentaire de cuisine de rue traditionnelle en Belgique qui se retrouve dans toutes les Communautés du pays consistant à acheter des frites à la friterie ou au fritkot
L'élément tire son nom du fritkot, premier lieu de fabrication et de diffusion de la frite fraîche belge, qui existe sous diverses formes, tantôt mobile tantôt fixe.
Le fritkot, désigné sous diverses appellations à travers les communautés locales (friterie, friture, baraque à frites, fritkot, frituur, fritkraam, pommesbude) est repris comme spécifiquement belge dans la base de données lexicographiques panfrancophone.
Citons, parmi les savoir-faire et connaissances, le choix du tubercule, sa découpe en bâtonnets, le choix de la graisse de cuisson, la technique de la double cuisson enseignée dans les écoles depuis le début du XXe siècle, la présentation en cornet ou barquette et le mode de consommation (avec les doigts).
La distinction entre un fritkot et un fast – food repose sur plusieurs éléments et non pas uniquement sur l’utilisation de frites fraîches et de frites surgelées ou précuites pour un fast – food .
Le fast-food « est un mode de restauration dont le but est de faire gagner du temps au client en lui permettant d'emporter rapidement les plats commandés, et ce, pour un prix généralement moindre que dans la restauration traditionnelle.» (source Wikipedia)
Le but du fritkot est totalement différent : il demande au client de la patience car la frite ne sera prête que lorsqu'elle aura "chanté" mais elle sera alors directement servie au client et ne stationnera pas en attente sous le plafond rayonnant d'une salamandre comme dans les McDo par exemple.
Le fritkot propose un mets dont la dégustation ne peut être différée très longtemps : la frite refroidie n'est pas gouteuse et l'emballage en cornet de papier ou de carton ne procure pas le maintien de la température comme le fait le Depron, matière plastique constitué de polystyrène expansé utilisée pour l'emballage des hamburgers en restauration rapide mais aussi pour l'isolation thermique de machines et de bâtiments...
D'autre part, le critère d'un prix moindre ne peut s'appliquer au fritkot puisque la vente de frites « seules » n'existe pas dans les restaurants où elles ne constituent qu'une garniture, un accompagnement.
La culture fritkot belge s'est développée dans le cadre de la vie quotidienne et festive. Elle a largement débordé le cadre du « fritkot » lui-même et du produit, la frite fraîche, pour investir tous les pans de la société belge jusqu'aux sphères culturelles (musique, littérature...). Elle a influencé les pays limitrophes.
La Gazette du Fritkot
En 2014, la Culture Fritkot belge a été reconnue en tant que Immaterieel Cultureel Erfgoed Vlaanderen par la Communauté Flamande, en 2016, comme Chef-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et, en 2017, comme «Immateriellen Kuturerbes der Deutschsprachigen Gemeinschaft» et reprise à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Région de Bruxelles-Capitale.
A cette occasion, le Conseil du Fritkot à publié une Gazette du Fritkot tri-ligue que vous pouvez consulter ici.
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